LUIS SEVILLANO GONZALO

miércoles, 29 de octubre de 2014

Colloque national haies basses

Colloque national haies basses ISSOUDIN
« l’athlete est un aventurier »

Le rôle de l’entraîneur : « conduire et contribuer au développement de l’individu, à l’accomplissement des gens et des jeunes ».

Le coureur de vitesse/haies  - de haut niveau - est un athlète au système offensif, et non pas au système agressif voire défensif.
Il est confronté à différentes situations face auxquelles il adapte ses comportements:

L’action offensive est un comportement d’attaque : c’est une situation pour laquelle on connaît le chemin de la réussite.
L’accomplissement de cette réussite mène au bonheur et au plaisir de l’athlète.
(Medial Forebain Bundle – système de la récompense)


Pour cela il est important
l  de s’entraîner au sein d’un groupe, pour y trouver sa place.
l  De ne pas s’entraîner à contre-cœur.

Les principes d’entraînement

l  Aller de la puissance (de réalisation) vers la capacité de puissance (de réalisation).
l  L’entraînement doit être soigneusement équilibré.

 Voir autres docs.
La largeur des piliers varie selon les niveaux puis les objectifs. Les phases de soutien sont plus ou moins larges.





Organisation de l’entraînement – planification





cette forme de programmation nécessite une bonne connaissance des athlètes. La gestion de l’entraînement se fait en partie au ressenti de l’entraîneur :
freiner un athlète fatigué ou l’arrêter, adapter le travail.
Ce système est fondé sur la progressivité des doses de travail.
Le phénomène de  surcompensation « n’existe pas » ou n’est pas pris en compte en tant que telle dans ce fonctionnement.

Les points clefs du travail de vitesse

L’économie d’énergie est l’un des principaux points
l  Il faut rester indéformable. Pour pouvoir rebondir au sol on se sert de la force de renvoi.
l  Cela implique une bonne coordination appui/renvoi, il faut réduire le temps de l’appui afin d’intensifier sa qualité au sol.

Le système du travail de vitesse

Il a pour principe l’ augmentation progressive de la puissance de réalisation vers la capacité de puissance de réalisation :
Ce fonctionnement nécessite de libérer une très grande puissance d’un seul coup.
l  L’athlète est mis face à ses responsabilités. Il doit prendre le risque de se livrer totalement. C’est le moment pour lui d’acquérir un esprit offensif et volontaire : l’esprit « aventurier ».
l  L’athlète doit être capable de mobiliser son énergie pour être à puissance max à chaque fois.
l  Cela doit lui amener du plaisir.

Exemple de progression pour du travail de vitesse longue vers un travail spécifique de vitesse longue :

Séance 1 : (60 – 80 – 60) x 2 ¸ r2’ – r4’ ¸ R10’
Séance 2 : (100 – 150 – 100) x 2 ¸ r6’ – r8’ ¸ R10’
Séance 3 : (150 x 4) ¸ R10’
Séance 4 : (150 x 3) x 2 ¸ r6’ ¸ R15’
Séance 5 : (250 x 3) ¸ R12’ à R15’
Séance 6 : (250 + 150) x 2 ¸ r4’
Séance 7 : (300 + 150)
Séance 8 : (400 - 300 – 200 – 100) ¸ R30’ – R20’ – R10’
Les athlètes connaissent leur séance en début d’entraînement. Ils doivent se préparer en conséquence.
En fin de préparation, à l’approche des compétitions, il arrive qu’ils ne la connaissent pas.
Il faut savoir arrêter l’athlète au bon moment : avant qu’il ne se blesse – il faut se fier à son instinct.

Chez les jeunes

l  On chemine lentement dans la saison, puis dans la carrière vers la difficulté, sachant que les séances du type 6, 7, 8 sont à réaliser chez un athlète confirmé au sommet de son art et de sa préparation. (Stéphane DIAGANA n’a été prêt à réaliser la séance 8 qu’une fois dans sa carrière).

l  On développe en priorité les qualités de soutien : aérobie et renforcement musculaire.

l  En cas de blessure d’un jeune athlète la responsabilité de l’entraîneur est engagé. Il n’a pas décelé sa fatigue ou son manque de disposition psychologique et physique. Dans le cadre des principes d’éducation que l’on s’est fixé - plus l’athlète est expérimenté et autonome plus il partage la responsabilité.

Travail de côte

C’est le renforcement musculaire du coureur
Les côtes à tendance aérobie du type 3 x (5 x 150) ¸ r trottée ¸ R 4 – 6’
Le pourcentage d’inclinaison de la côte est peu élevé.



Dans les côtes à tendance capacité lactique le pourcentage d’inclinaison est beaucoup plus fort
(100 x2) x 3 à intensité maximale ¸ r marchée R6 à 8’
on a une progressivité tout au long de l’année jusqu’à 250 x 3







L’aérobie

L’objectif étant d’atteindre la PMA, on travaille d’abord en dessous du seuil VMA
Puis au seuil et enfin légèrement au dessus.
Le travail s’effectue soit en terme de développement, soit dans le cadre de la régénération.
Séances de développement à VMA :
1.     (100m ¸ r 50m 150m ¸ r 50m 150) x 4 à 6 fois
2.    { (4’ à 16 – 17 km/h) ¸ r 2’ lent (1’30 à 20 km/h) } x 3 ¸ R 6’
3.    (300m ¸ r < 20’’ x 3 ou 4) x 4 ¸ R 6’ (au début 13 – 14 km/h pour les filles



La force



Les principes d’entraînement sont identiques aux précédents.
Chez les jeunes athlètes on met l’accent en priorité sur le renforcement général et les piliers que sont la puissance et l’endurance.

l  Il s’agit d’exercices de types :
r      squats ( ½ ; 1/3 ; ¼ ) barre devant ou derrière les épaules selon les périodes de la saison : pieds à plat, en plante, avec rebond.
r      développés (couchés, assis, inclinés).

l  On entre rapidement dans le travail de puissance sous forme de travail pyramidal par exemple et en gardant un travail de renforcement musculaire global afin de ne pas créer de déséquilibre.

l  Le travail s’effectue ensuite sous forme de 4 séries (puissance à prédominance force) de 4 répétitions – charge calculée par rapport au max.

l  Puis vient le travail en excentrique avec des charges très lourdes. De  8 à 10 séances par an. L’engagement musculaire est là aussi extrême.

l  Enfin à l’approche des compétitions, on entre dans un travail de pliométrie et stato-dynamique avec des arrachées et des bondissements. C’est un travail d’endurance à l’explosivité.

Le travail technique, les haies

l  On fait du travail de haies presque à toutes les séances – au début de l’entraînement.

l  Lorsqu’un athlète maîtrise parfaitement le passage de haies, on peut choisir de lui faire faire ses séances de vitesse avec les haies ou sur le plat, selon le besoin.

l  Le travail de haies (vitesse longue – haies basses) peut s’effectuer en survitesse, cela apporte d’une part un certain plaisir à l’athlète, et renforce sa confiance en lui et sa force mentale. Les réglages à vitesse spécifique s’effectuent pendant la période de préparation.

Les consignes techniques

l  Pour les bras : en course les paumes de mains se font face.
l  Le bassin est fixé, les hanches ne bougent pas. 
l  Pour le débutant, il est important qu’il se fixe des repères dans l’espace : la haie suivante par exemple.
l  Le plus important est le « regard intérieur ». l’athlète doit savoir à chaque instant ce qu’il fait, « ou ai je posé mon pied ? Comment ? ou est ma main ? » Il doit intensifier la relation entre son corps et son esprit, il doit courir avec son esprit.
l  Il est important de différencier les échauffements d’entraînement et de compétition. Ces derniers doivent commencer longtemps à l’avance afin de se préparer mentalement.

Organisation de la semaine

lundi
mardi
mercredi
jeudi
vendredi
samedi
dimanche
Force
Force et vitesse
Côtes à fort pourcentage
Force
Force
Côtes
longues
repos
aérobie
Vitesse courte

Aérobie
régénération
Vitesse
longue

repos

En période de compétition à l’approche d’une échéance, repos complet de 6 à 10 jours avec deux ou trois séances avant la compétition.

Faire durer les gens

Le travail de motivation doit se faire constamment, rien n’est jamais fini. L’entraîneur doit toujours donner l’espoir et l’ambition.
Son rôle est important au quotidien, mais la performance c’est l’athlète qui la décide réellement.


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